vendredi 21 juillet 2006

Blog en vacances ...


Retour d'ici 10 minutes de ma princesse
Départ dans quelques heures, direction l'Hérault ( oui, Océane, je penserai à toi ;-) )
Retour dans ... trop peu de temps !

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jeudi 20 juillet 2006

Compulsions ...

La compulsion alimentaire se définit comme " la consommation en un temps court d’une quantité assez importante d’aliments choisis, avec une connotation de plaisir, même s’il y a ensuite le sentiment d’avoir perdu le contrôle. Elle n’est en règle pas suivie de vomissements "
Voilà en une phrase ce qui m'a pourri la vie des années durant ...

De tout temps, j'ai trouvé dans la nourriture une sorte de refuge, une compensation au manque d'amour que je pouvais ressentir chez mes parents ... Mais ma vie d'étudiante, loin d'ici, m'avait éloignée petit à petit de mes vieux démons. J'avais remplacé au départ la nourriture par l'alcool, buvant beaucoup plus que de raison sous le prétexte de fêtes, de soirées étudiantes. Et puis les choses se sont arrangées lorsque j'ai connu le père de ma fille, lentement.

Me retrouver ici il y a 7 ans, sans travail, à vivre dans la maison où vivait encore ma grand-mère quelques semaines plus tôt, dans ses meubles, avec une petite fille de 6 mois et un conjoint toujours absent, à proximité de mes parents que je m'étais promis de ne plus cotoyer autrement que pour certains week end et autres réunions familiales a précipité ma chute ...

Eprouver des angoisses telles qu'on ne parvient pas à les exprimer, prendre tout trop à coeur, se sentir si mal dans sa vie, dans sa tête, dans son corps, culpabiliser à outrance de ne pas être heureuse alors que tout le monde autour de vous ne cesse de vous répéter que vous avez tout pour l'être, ne pas savoir à qui parler, se trouver définitivement et irrémédiablement stupide ... Ne pas apercevoir le bout du tunnel, ne pas savoir dans quel sens aller, avoir l'impression d'être inutile, d'être la pire des mères ... Et craquer pour tenir le coup, avoir le besoin impérieux de se remplir pour combler un manque, celui de la vie qu'on menait avant, celui de cette existence où justement on avait la sensation d'exister.

Prendre en vrac tout ce qui tombe sous la main, dans le frigo, les placards, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit ... Et manger, manger vite, sans réfléchir, des poignées de gateaux, des brassées de chocolats, des morceaux de fromage, du jambon, des yaourts ( et jamais des 0 % ...), avoir la sensation d'être, d'être remplie alors qu'on mène une vie si creuse ... Atteindre un instant durant une certaine plénitude ... Et soudain retomber, rapidement, plus bas encore qu'avant la crise ... Et culpabiliser encore et toujours ...

Laisser passer quelques heures, rarement plus d'une journée et à la contrariété suivante, à l'angoisse d'après, retourner dans la cuisine et goinfrer ...

Voir son corps changer, souffrir du regard des autres et paradoxalement toujours cette sensation d'être invisible aux yeux de ceux avec qui on vit, refuser de se regarder dans un miroir, ne plus sortir, se couper du monde ...

Voilà ce qu'a été ma vie durant plus de deux ans ... Après ce dont j'ai déjà parlé par le passé, à savoir un suivi psy, une hospitalisation et la reprise d'une activité professionnelle, j'ai fini par m'éloigner de mes mauvaises habitudes en apprenant à les gérer aussi bien que cela m'est possible ...

Je sais que j'ai déjà évoqué en partie tout cela il y a quelques mois mais j'avais besoin d'en reparler ce soir ... Pourquoi ?

Tout simplement parce que j'ai réalisé en étant devant mon frigo tout à l'heure que j'étais en train de chercher frénétiquement n'importe quoi à manger alors que j'avais déjà avalé un paquet de gateaux et une demie plaque de chocolat en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et ce juste dans le but de me calmer suite à une dispute avec mon père ...

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mercredi 19 juillet 2006

Demain je m'y mets ...

Décidément, j'aime beaucoup les textes de cette jolie jeune femme ... ( eh oui nul n'est parfait)

Les bonnes résolutions
M'envahissent la tête
Chaque année j'ai l'intention
D'atteindre la perfection
De frôler tous les sommets
Les bonnes résolutions
J'en remplis des brouettes
Et c'est la compétition
Les plus grandes décisions
Etalées sur des cahiers

Quand vient le mois de Janvier je nage
Même au mois de Février je nage
Et d'année en année je n'ai fait que passer
A côté de mes promesses
Quand arrive l'été j'enrage
Je n'ai fait que brasser dommage
Brasser de l'air jusqu'au prochain hiver
D'autres résolutions

Je suis une idéaliste
Alors je fais des listes
Que je n'applique jamais
Je supplie ma volonté
Froide comme un glaçon
Elles sont si diverses
Et tombent en averses
Comme des révolutions
Les bonnes résolutions
Tranquillisent mon esprit

J'arrête de fumer
Je vais travailler
Un peu plus encore
Cette année je fais du sport
Je m'organise et j'économise
Je fais des efforts et encore des efforts
Je vais tout ranger
Je vais essayer
De prendre du bon temps et cette fois au bon moment
Je m'améliore je prends soin de mon corps
Je positive j'ai des initiatives

La Grande Sophie - Les Bonnes Résolutions

Bougez avec la Poste ...

Scène de la vie quotidienne ...

Hier après midi, devant faire parvenir à Celuiki un colis ( non, pas une bombe ... juste quelques affaires que je devais lui renvoyer depuis des lustres), j'ai eu l'idée saugrenue de me rendre à la Poste ... Enfin saugrenue, pas vraiment puisque pour envoyer un courrier, aux dernières nouvelles, on est encore obligé de passer par les services de cette vénérable institution.

Pleine de courage et d'illusions, je prends ma p'tite voiture ( dans laquelle la température devait avoisiner les 40°, quel bonheur) et après moults tours et détours ( eh oui j'habite dans une municipalité qui n'a rien trouvé de plus drôle que de rénover tout le centre ville en plein été quand les rues sont envahies par les hollandais et autres touristes égarés dans le coin), je finis par poser mon épave, pardon ma voiture ... en plein soleil évidemment ( eh tu rêvais ma p'tite S, une place à l'ombre c'est avant 6 h du matin qu'il faut la chercher !).

J'entre dans le bureau de poste, non climatisé évidemment ... Il était 15h45 ( soit 15 min avant 16 heures ... ca peut paraitre stupide comme remarque mais pas inutile compte tenu de la suite) . File d'attente impressionnante mais jetant un oeil sur les guichets, je pense bêtement qu'avec 5 employés derrière les guichets, ça va aller vite.

Naïve que je suis !

Deux des guichets ferment ... non pas pour que les employés bossent en 'back office' mais pour que ces derniers aillent se rafraichir au bar voisin ( gloups). Résultat, une file d'attente toujours aussi impressionnante et plus que trois guichetiers ...

Séance 'admirons le décor du lieu, lisons les affiches' ( D'ailleurs celle intitulée ' la Poste se modernise, c'est pour vous servir plus rapidement' m'a beaucoup plue, on se demande pourquoi ...)

16h05 ... La file a avancé ... Non pas parce que ça a bougé au niveau des guichets mais parce que deux personnes devant moi ont perdu patience. Mais moi, je résiste vaillamment, dégoulinante tant il fait chaud ... Pas la moindre envie de revenir le lendemain et surtout pas celle d'avoir Celuiki au téléphone encore 25 fois pour me demander si j'ai pensé à lui envoyer ses affaires.

16h15 ... Le charmant jeune homme devant moi commence à taper sévèrement du pied ... Pendant ce temps là, une mamy doit faire des opérations sur 25 comptes tant c'est long ... Un individu qui a échappé de justesse à la lapidation quant à lui achète des timbres pour une collection, ben voyons c'est tout à fait l'heure ... Une autre veut envoyer un recommandé à l'étranger mais apparemment, le guignol derrière le guichet n'a jamais fait cette opération ...

16h30 ... Un des trois guichets ferme ... Sous les hourras ... pardon les huées de la foule en délire ... Mais bon la pauvre gamine qui y officiait avait l'air vraiment d'avoir besoin d'une pause ... ( ces deux collègues partis boire un verre étaient toujours à la terrasse du café voisin ... mon voisin et moi avions bizarrement une forte envie d'aller les chercher par la peau du dos ...)

16h40 Miracle ! C'est mon tour ... Jouez hautbois, résonnez musettes ...

'Bonjour Monsieur le guichetier, je voudrais envoyer ce colis en colissimo sivouplé'
'( pas de bonjour) Remplissez le formulaire là'
'Ca vous fera 5.10 € ... Z'avez pas de la monnaie ?' ( la politesse, elle est en option ?)
' Bien, votre colis sera délivré sous 48 heures ... Par contre il ne partira que demain'
'Pardon ??????????'
' Oui, les colis doivent nous être déposés avant 16 h pour partir le jour même'

No comment ...

Et aujourd'hui, c'est une visite aux services de l'Etat Civil de la Mairie ... Hummm je m'en réjouis par avance !

Sans oublier que j'ai bien évidemment eu déjà Celuiki au téléphone ce matin pour me demander si j'avais bien posté son foutu colis ...

lundi 17 juillet 2006

J'avais oublié ...

Engluée dans mes considérations psycho sentimentalo larmoyantes, j'ai omis de signaler LE fait marquant de cette deuxième quinzaine de juillet qui débute :

Je suis en vacances depuis samedi midi !

Bizarre comme la vie parait tout de suite plus agréable quand le lundi matin, vous ouvrez les yeux sans penser immédiatement " zut je suis en retard" ou " et dire qu'il faut aller bosser"

Et je retrouve ma princesse vendredi matin ... Plus que 4 jours ...

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dimanche 16 juillet 2006

P'tite annonce ...

Non, ce post n'a pas pour objet de chercher l'homme de ma vie ou une jolie chemise dont les manches se nouent dans le dos ...

En fait, c'est simplement parce que comme ceux qui me font le plaisir de venir me lire le savent, j'ai une petite fille de 7 ans 1/2 ... Cette petite depuis sa naissance a toujours été dotée d'une garde robe impressionnante et aujourd'hui, après avoir dû la rhabiller complètement ( ben oui les enfants ça grandit ...), je me retrouve avec des cartons entiers de vêtements qui ne me servent plus à rien ( sans oublier le matériel de puériculture qui encombre ma cave). Mes ami(e)s pour la plupart n'ont pas d'enfant ou alors ont des garçons. Or les petites robes et autres jupettes, ca ne le fait pas trop pour ces ptits zhoms.

Ne souhaitant pas faire de commerce avec les affaires de ma fille ( même si je suis fauchée, je me refuse à tirer profit de quelque chose en rapport avec elle), je cherche à les donner à des personnes en ayant le besoin. J'ai voulu les confier à des associations locales mais ces dernières submergées par l'afflux de vêtements ont refusé de les prendre, le relais assistante maternelle du cru m'a incitée à essayer de les brader lors de la traditionnelle bourse à la puériculture mais primo n'acceptait que les vêtements d'été et secondo limitait le nombre d'articles à 10 ( résultat, j'ai réussi à placer deux trois articles de puériculture, deux turbulettes et un lot de dors bien)

Alors à tout hasard, si quelqu'un parmi vous a besoin ou connait quelqu'un qui recherche des vêtements de petite fille entre 0 et 6 ans ... Surtout n'hésitez pas à m'en faire part ... ( je ne demanderais qu'une participation aux frais d'envoi). Tout n'est pas neuf bien évidemment mais dans l'ensemble, et pour avoir tout lavé et repassé il y a quelques semaines, je crois qu'on peut dire que c'est en très bon état.

Ce blog servirait ainsi peut être à autre chose qu'à déballer mes états d'âme ...

Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se brise ...

Suite à mon annulation de l'autre jour, annulation que je regrettais sitôt celle-ci faite, j'ai finalement accepté le rendez-vous fixé pour le lendemain par G, accepté et quelque peu provoqué aussi je dois bien l'admettre.

Nous nous étions donné rendez-vous jeudi soir à 21 heures ... Nous devions nous retrouver sur la place de ma petite ville. Malheureusement, des soucis au travail m'ont mise excessivement en retard et à 20h50 j'étais toujours au bureau. Je l'ai donc appelé et nous sommes convenus de nous retrouver là où je bossais ( pour mémoire, mon lieu de travail se situe au rez de chaussée de la maison de mes parents). Il est arrivé quelques minutes plus tard.

Première constatation, il est grand ... beaucoup plus grand que moi en tous cas ( bon d'accord, je ne suis pas bien grande, mais je ne suis pas une naine non plus).

Deuxième constatation, qu'est ce qu'il ressemble ( comme je le redoutais à la vue de sa photo lors de nos premiers échanges) à cet homme qui a traversé ma vie l'an passé ... Même allure, même style, même forme de visage, même sourire ...

Troisième constatation, qu'est ce que je suis empotée dès lors que je me retrouve dans une situation inconnue ...

Quatrième constatation, il est tard et trouver un restaurant à cette heure dans mon 'bled', c'est mission impossible ... Aller boire un verre relèverait aussi de l'exploit, les cafés étant blindés de monde compte tenu du fait que ce soir là ma ville organise les festivités du 14 juillet ...

Alors, bêtement, je lui propose de nous installer sur la terrasse de la maison, afin de boire un verre et d'admirer le feu d'artifice tiré non loin de là ... J'avais dans l'idée que la soirée ne se prolongerait pas de toutes façons ( y'a des jours où je devrais me méfier de mes intuitions à la noix)

Quelques instants plus tard, nous voilà assis autour d'une table, face à face ... Les premières minutes me semblent durer des heures et grâce à lui, je finis par me dérider, par me mettre à parler, sans bafouiller, sans rougir ... Et puis finalement la discussion prend un tour amusant, intéressant. Je me sens bien, à l'aise. Nous évoquons aussi bien nos boulots respectifs que nos passés amoureux. Nous parlons de nous revoir ce dimanche pour aller faire une ballade et puis dans le courant de la semaine pour aller diner.

Lorsque je regarde l'heure, bien après le feu d'artifices, il est déjà 2 heures du matin.

Sachant qu'il a de la route à faire, il s'apprête, à contre coeur selon toute évidence, à prendre congé, je le raccompagne donc jusqu'à la porte et alors que je m'attends à ce qu'il me fasse la bise, il tente de m'embrasser. J'avoue qu'ayant été surprise, je l'ai laissé faire ... Mais alors que finalement c'était loin d'être désagréable, l'image de J. ( celui à qui il ressemble) s'est imposée à moi ... et là, j'ai paniqué, bloqué ... et l'ai quasiment foutu dehors sans autre forme d'explications ...

Résultat, deux jours après je n'ai pas eu de nouvelle ( d'un autre coté, est ce que je dois vraiment m'en étonner ? A sa place, je n'en donnerais pas) ... et je n'ose pas en donner non plus car j'ignore comment lui expliquer ce qui s'est passé sans passer pour une folle furieuse.

Quant à toi, J., je commence à en avoir ras le bol que tu sois toujours présent ... Tu as ruiné tous mes espoirs voilà un an ... Je pensais avoir tiré un trait sur tout cela mais apparemment mon subconscient ne t'a pas encore totalement rayé de ma vie et crois bien que je le regrette ...

Un docteur dans la salle ? Parce que je crois que je suis bonne à enfermer ...

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