samedi 12 janvier 2008

Voilà 5 ans ....


... que tu es partie ailleurs, laissant derrière toi deux petites filles encore toutes petites qui n'ont pas compris ce qui est arrivé à leur maman, nous laissant, tes amies, tes proches avec un goût amer dans la bouche.

Je ne te connaissais pas depuis longtemps, mais nous nous étions entendues à merveille dès le départ, toutes deux un peu perdues dans ce centre médicalisé, séparées de nos enfants . Une sorte de coup de foudre amical ...

Savais-tu à ce moment là que cette sal****** d'alcool qui avait été tant de temps ta compagne préférée t'avait déjà détruite ? Te savais-tu déjà condamnée ? En tous cas, jamais tu n'en as parlé, faisant au contraire mille projets avec au centre de chacun d'eux tes deux filles, et aux dernières nouvelles, tu avais enfin décidé de quitter ce mari qui n'en était pas un et qui avait contribué à ta chute, tu voulais tant te reconstruire, tu semblais tellement y croire, me donnant à moi la force de me battre contre mes compulsions, contre mes idées suicidaires ...

Tant de soirées passées à bavarder des heures durant, soit ensemble dans la salle de détente du centre médicalisé, soit au téléphone, tant de courriers échangés, tant de photos prises et échangées, autant de traces de ce lien qui s'était tissé entre nous.

Et puis un jour de janvier, après t'avoir eue au téléphone quelques jours plus tôt, un autre appel, celui d'un 'copain' commun m'apprenant que tu étais dans le coma ... et quelques heures plus tard, un nouvel appel de cette personne m'annonçant que tu étais partie ... Surprise, tristesse ...

Ton 'mari' n'a jamais répondu à mes appels, ni à mes courriers, j'ai appris qu'il avait obtenu pour un temps la garde de tes deux princesses. J'espère de tout coeur qu'il a su s'en occuper ... Et qu'aujourd'hui elles grandissent et sont heureuses. Je suis sûre que de là où tu es, tu veilles sur elles.

Je ne suis jamais retournée dans ta 'région', ce magnifique coin de montagne proche de l'Italie ... Pas même pour te rendre 'visite' ... Mais tu es toujours là, aussi vivante que tu ne l'étais lorsque nous nous sommes connues, ton rire résonnant encore à mes oreilles.

Tu me manques toujours, la miss alors j'espère au moins que là où tu es tu as pu enfin trouver la paix et un Apollon avec qui partager un p"tit coin de paradis ...

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dimanche 6 janvier 2008

Nausées ...

Non je ne suis pas enceinte ...
Non je n'ai pas abusé non plus de chocolats ou de galette à la frangipane ...
Et pourtant j'ai une profonde envie de vomir ...

Pourquoi ?
Je me suis juste contentée d'écouter ma fille me reporter une conversation qu'elle a eue avec sa belle-mère.
[Je rappelle à toutes fins utiles que cette dernière ne me connaît pas, ne m'a jamais parlé, ne m'a même jamais vue, à part en photo et qu'elle ne connaît pas davantage ma famille.]

Cette charmante personne, donc, qui sait parfaitement de quoi il en retourne puisqu'elle n'a pas vécu les évènements en question, n'a rien trouvé de plus intelligent que de raconter à C. alors qu'elles étaient seules toutes les deux, des choses concernant ma famille, et pas n'importe lesquelles... Elle lui a fait part de deux des plus gros coups durs que ma soeur et moi ayions connus à l'adolescence, genre de sujets que personne n'aborde vraiment chez moi et surtout pas devant une enfant de 9 ans ! Le genre de choses que la belle-mère de C. n'a pas à connaître ( et qu'elle n'a pu donc qu'apprendre de la bouche de MME ) et encore moins à divulguer à ma fille !

La première révélation faite à ma fille a été, je cite, 'ta mamy avait fait de la taule' - fait avéré, ma mère a fait deux mois de préventive alors que j'avais 17 ans ...- et la seconde 'pendant que ta mamy était en taule, ta crevure de grand-père avait une maîtresse' (quel vocabulaire particulièrement élégant) - fait aussi avéré que le précédent, puisque mon père a trompé ma mère avec une nana de 19 ans et nous l'a imposée, à ma soeur et moi, à la maison durant le séjour derrière les barreaux de maman ... liaison adultère qui ayant perduré après la libération de ma mère a causé de gros problèmes au sein du couple de mes parents et de ma famille (TS de ma mère entre autres ... ) - Ces deux évènements nous ont particulièrement touchées, ma soeur et moi : nous avons dû faire face au regard, aux remarques des gens qui étaient au courant (l'incarcération de ma mère et de ses collègues a fait la une des journaux locaux), avons du composer avec l'attitude déplorable de notre père, gérer notre mère qui pétait les plombs quand une fois sortie de prison elle voyait notre père se barrer des heures durant pour rejoindre sa maîtresse. Aujourd'hui encore, nous n'en parlons que rarement, parce que c'est encore douloureux.

Alors que la belle-mère de ma fille se permette d'aller balancer ça à ma princesse ... Honnètement, je supporte pas ...

Ces histoires là ne sont certes pas des secrets d'Etat mais quel besoin avait cette pétasse d'en parler à C. ? Elle ne la trouve pas suffisamment perturbée ? Elle veut vraiment nous salir aux yeux de ma fille ?

Comment peut-on aller raconter cela à une gamine ? Comment peut on agir de la sorte sans intention malveillante ? En quoi cela la concerne-t-elle ? Et cerise sur le gâteau, après avoir dit cela à ma fille, elle s'est foutue de moi en imaginant ma réaction lorsque ma fille me répèterait ses propos ...

Quelle grosse c**** !

Je ne souhaite de mal à personne, mais j'ai toujours pensé qu'on payait toujours, un jour ou l'autre, le mal qu'on faisait à autrui ... En ce qui la concerne, j'espère très sincèrement qu'elle paiera le prix fort.

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Pourquoi faire aujourd'hui ...

... ce qu'on peut faire demain ou après-demain ?

J'ai dû faire mienne cette maxime (ou pseudo maxime) depuis un bon bout de temps ...

Résultat, rien que pour la journée d'aujourd'hui ça donne :
- dix cigarettes depuis 10 heures ce matin, deux énormes bols de café;
- 2h30 devant le pc (et il n'est que 13h15 ...)
- un sapin qui n'est toujours pas défait (ben oui après avoir mis 15 jours à le décorer, vous n'imaginiez quand même pas que j'allais avoir le courage de le défaire dans les délais que je m'étais impartie (impartis?) )
- le ménage chez mes parents chez qui j'ai squatté une bonne partie de la semaine (ben vi ils étaient dans le Sud, j'en ai profité) qui n'est toujours pas fait
- une galette des rois que je n'ai pas eu le courage de faire, peut être me déciderai-je à en acheter une ... mais bon pour la manger à deux avec ma princesse ce soir, c'est moyen (d'autant que j'ignore à quelle heure MME compte me ramener Miss C.)
- des devoirs qui s'accumulent sans que j'y touche
- des lessives qui attendent (bon là je vais pas tarder de plus avoir le choix... sous peine d'aller bosser en maillot de bain ... ou en pyjama...)

Bref je n'ai strictement envie de rien faire ...

Je ne suis pourtant ni déprimée, ni triste, ni rien ... Juste fatiguée peut être.

Et puis accessoirement si l'inactivité règne extérieurement parlant, dans ma p'tite tête, ça bouillonne ...

Ce soir normalement je devrais avoir mon p'tit coin de ciel bleu au téléphone, pour la première fois depuis le fameux sms ... Je m'interroge sur l'attitude que je vais adopter, car mine de rien je n'ai pas vraiment décoléré depuis ce jour là, même si nous avons échangé moults sms et mails entre temps, quelque chose s'est brisé et je lui en veux un peu (comment ça, beaucoup?) ...

Alors tant qu'on en reste à l'écrit, ça va, je gère, je feins l'indifférence à merveille mais au téléphone, cela risque fort de donner tout à fait autre chose, d'autant que mes émotions si je peux tenter de les dissimuler, ma voix me trahit toujours (comme mes yeux d'ailleurs, raison pour laquelle je laisse très peu l'occasion aux gens de croiser mon regard quand je suis 'touchée')

Et puis ma météorite qui est toujours là ... J'ai eu la faiblesse de lui répondre lorsqu'il a repris contact ... Résultat, c'est reparti comme en 14 ... pardon comme en juillet 2007 ... Avec quand même une nettement moins grande implication de ma part.

Me voilà bien, coincée entre un coin de ciel bleu qui ne voit en moi qu'une amie un peu particulière et une météorite qui voit en moi bien plus qu'une amie mais qui a le tort d'être marié ... Et moi là au milieu qui sais très bien que mon bonheur n'est ni avec l'un, ni avec l'autre mais qui n'ai pas la force de continuer ma route en les laissant tous les deux sur le bas-côté ...

Bon, le Prince Charmant, t'es prié de remuer tes fesses et de débouler sur ton cheval blanc au grand galop parce que ça commence à bien faire les relations à la c** !

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