jeudi 26 juin 2008

71 jours ...

En raison de mon cerveau/esprit aussi ramolli qu'une motte de beurre exposée au soleil en plein midi, il est fort probable que ce qui suit soit difficile à lire, ayant énormément de mal à aligner trois mots dans le bon ordre ... Désolée !
71 jours, c'est le temps qu'il va me falloir patienter pour connaître la décision du JAF ... L'audience a eu lieu cet après-midi à 17h30 comme prévu.

Contrairement à la première fois, le JAF était une femme cette fois ci. Contrairement à la première fois, le climat était très très très tendu.

Pour résumer, parce qu'il est tard, que j'ai la flemme et que surtout 2-3 trucs m'échappent :
  • Le dossier de MME était vide : à part des documents attestant de ce qu'il gagne, de ce qu'il dépense et un papier de l'école de son village stipulant qu'il avait entrepris des démarches pour inscrire notre fille là bas à la rentrée prochaine, il n'y avait rien, mais alors rien de rien.
  • MME a perdu son calme devant le JAF, s'est emporté, a été rappelé plusieurs fois à l'ordre (parce qu'il est parti en vrille en évoquant le contentieux l'opposant à mes parents, notre séparation, etc)
  • Mon avocat, alors qu'il était convenu entre lui et moi que cela ne serait pas évoqué à l'audience, a sorti à titre d'information, le devoir de C. (comprendre que toutes les personnes présentes, juge compris, ont pris connaissance du dit-document sans qu'il soit théoriquement pris en compte dans le dossier ... ) ... Ca a jeté comme qui dirait un froid.
  • Les choses ne se pacifieront pas de sitôt avec MME vu la scène qu'il m'a faite à la sortie du bureau du juge, il était dans un tel état que son avocat l'a quasi trainé de force pour l'emmener loin de moi.
  • Je suis restée zen tout le long de l'audience et même après, dans les couloirs du tribunal, tandis qu'il m'incendiait (lui faire avaler que c'est de son propre chef que mon avocat a sorti la rédac' de C. relève d'une douce utopie ...) et criait que que ma famille et moi avions détruit C., que j'avais gagné mais qu'il me le ferait payer (anecdote : il me reproche entre autres d'avoir constitué un dossier ... ben voyons, il fait une action pour réclamer la garde de C. et j'étais supposée attendre les bras croisés qu'il l'obtienne ? Nan mais il rêve là, non ?)
  • Je redoute le retour de C. chez lui demain soir et me demande comment les choses vont se passer pour elle quand elle va se retrouver face à sa belle-mère.
  • Je devrais avoir, aux dires de tout le monde, un sourire radieux car j'ai apparemment toutes les chances de me voir confier la garde de ma fille et pourtant c'est loin d'être le cas ... Bien sûr je suis satisfaite, bien entendu je suis heureuse à l'idée de voir valider le mode de garde actuel mais j'ai un goût amer en bouche ... Un truc que je ne parviens pas à expliquer (j'ai essayé, le Gendre Presque Parfait s'en est étouffé au téléphone quand je l'ai fait ... ) .
  • Et ça me gonfle prodigieusement de devoir attendre le 4 septembre pour connaître la décision de justice alors que si mes souvenirs sont bons la rentrée scolaire est fixée au 2/09.
Y'a plus qu'à patienter cette fois-ci de toutes manières ... Et dans l'immédiat, je vais aller attendre le sommeil devant la télé en réfléchissant à cette question cruciale : est ce que je vais faire les soldes samedi ou pas ?

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mercredi 25 juin 2008

Jour J - 1 ....

Demain à 17h30 je serai devant le JAF.

Je ne sais pas du tout ce que MME a prévu d'apporter comme pièces à son dossier, je sais juste que mon avocat m'a dit ce matin que mon dossier tenait la route, j'ai réussi à réunir les témoignages demandés (eh oui la dernière trouvaille en date étant de me faire apporter la preuve que je ne suis pas une folle dangereuse et que C. est épanouie lorsqu'elle vit chez moi), j'ai des attestations de mon employeur(comme quoi il n'est pas prévu que je sois mutée ailleurs), de mes parents (une histoire de déménagement invoqué par MME), les bulletins scolaires de ma puce (qui a vu ses notes progresser toute l'année, avec une moyenne au troisième trimestre de 18/20, j'vous avouerai que toute considération 'de droit de garde' mise à part, je suis ravie qu'elle ait si bien réussi son année) ...

... Et j'ai la copie d'un exercice d'expression écrite qu'elle a fait la semaine passée en classe. Et là j'ai un souci : le thème était de dire ce qu'on aimait / détestait, ce qu'on voulait / ne voulait pas ... Et si dans les j'aime / je veux, elle a parlé de choses telles que jouer avec son petit frère, faire du cheval etc, dans les je déteste et je ne veux pas, elle a écrit, je cite, 'je déteste ma belle-mère et ma demi-soeur' et 'je ne veux pas que ma demi-soeur et ma belle-mère m'insultent, quand (la faute est d'origine) à ma belle-mère, je veux qu'elle se mêle de ses affaires'. BOUM ! Qu'est ce que je fais avec ça, moi ? Je le produis devant le JAF, au risque que son père me fasse une attaque et ne lui en veuille ad vitam eternam ? J'essaie d'en parler à MME avant l'audience ? Je ne fais rien (j'entends déjà sa réponse : c'est de ma faute, je monte ma fille contre eux, etc etc) ?

Pfffff !!!!

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