samedi 12 août 2006

Quand je joue à "faire ma fille" ...

Comme je l'ai déjà dit à diverses reprises, j'ai énormément de mal à dépenser de l'argent pour moi, un an et demi par exemple que je n'ai pas mis les pieds chez le coiffeur, des mois que je n'ai pas franchi le seuil d'une boutique pour m'acheter des vêtements ... Alors aujourd'hui sur les conseils avisés d'un ami très virtuel mais néanmoins important et me refusant à rester cloîtrée chez moi, histoire d'éviter le coup de blues habituel de la célibataire esseulée le week end, j'ai décidé de 'faire ma fille' et d'aller faire les boutiques ...

Alors je vous rassure tout de suite, je n'ai pas joué à Pretty Woman dans les trois minables magasins de fringues qu'on peut trouver ici . De toutes façons sortis des tailles 38 à 42, ils ne connaissent rien ... Par contre, je suis allée dans deux petites boutiques spécialisées dans l'artisanat provenant de différents pays situés à l'autre bout bout du monde et je me suis lâchée un p'tit peu. Résultat : deux "Batik" dont l'un va pouvoir masquer la misère de mon meuble TV et l'autre celle d'un de mes murs, des batonnets d'encens par paquets entiers, des bougies parfumées par lots, une petite malle rigolote pour la chambre de ma fille et une barrette en bois ( ?) pour mes cheveux pour quelques jours encore trop longs.

Une fois ces achats effectués, je n'ai pas pu résister à l'envie d'aller faire un tour dans la boutique où j'achète mes fournitures pour le point de croix, et du coup j'en suis ressortie avec tout ce qu'il faut pour réaliser un joli tableau représentant d'adorables chats.

S'en est suivi un petit tour à la librairie histoire de me mettre en quète de quoi bouquiner un peu, là malheureusement, je n'ai rien trouvé ... En dehors d'un agenda de cette petite souris que toutes les mômes adorent ( vous savez la fameuse Did**) pour ma fille [ A ce sujet, il faudrait m'expliquer pourquoi une instit demande à des enfants rentrant en CE2 un agenda et non un cahier de textes ... ] .

Bon, l'argent que m'a gentiment reversé l'Etat au titre de la prime pour l'emploi ( bah oui à ma grande surprise, je suis non imposable et j'ai même eu droit au versement d'une somme non négligeable ... comme quoi rajouter un quart de part peut changer sensiblement une imposition ... quand je pense que mon ex trouvait que c'était stupide de déclarer que nous avions C. en garde alternée ...), bref, cet argent se trouve déjà à moitié dépensé suite à cet après midi mais d'un autre coté, qu'est ce que ca m'a fait du bien de me faire plaisir !

J'ai terminé la journée par une ballade en forêt avec mon chien et par une visite à ma grand-mère ... sans oublier la galère des courses 'alimentaires' ...

Ce coup-ci, il ne me reste plus qu'à trouver comment occuper ma soirée et mon dimanche ... Logiquement mes fils, aiguille et toile devraient m'y aider ... ;-)

Et samedi prochain, rebelote ... J'ai en effet réussi à me décider à prendre rendez-vous chez le coiffeur ...

LA question existentielle des prochains jours sera donc ' de combien est ce que je raccourcis mes cheveux ?' ( ben oui actuellement ils descendent quasiment jusqu'en bas du dos) ?

Le premier qui me taxe de fille futile ... aura entièrement raison ! ;-)

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Je suis une quiche en informatique ... Suite et peut être pas fin ...

Alors allez savoir pourquoi, ma bordure a réapparu sans que je ne touche rien ... Bon d'accord, le texte est légèrement mal cadré ... Mais elle est là ... Enfin chez moi, parce que chez vous peut être pas, auquel cas vous êtes priés de ne pas composer le numéro des urgences psy ... Je vous assure que je ne souffre pas d'hallucinations, chez moi, elle s'affiche !

Décidément, il y a tout un tas de trucs qui me dépassent ces temps-ci ...

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Overdose ...

Ras le bol de tous ces gens qui lorsqu'ils vont mal se permettent de vous appeler à 4h30 du matin ( ça, c'est encore arrivé cette nuit) mais qui lorsqu'ils se portent bien se sentent obligés de vous étaler leur bonheur en pleine face en vous disant comme c'est merveilleux la vie ( la leur) et en ne comprenant pas que vous, vous ayez tendance à la trouver un peu pourrie, la vie par moments ( ça, ça s'est passé il y a quelques minutes) ...

J'veux bien me réjouir du bonheur d'autrui, faire preuve d'empathie avec son malheur ... Mais y'a des limites ...

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vendredi 11 août 2006

Dans la série 'je suis une quiche en informatique' ...

Quelqu'un pourrait il me dire pourquoi le joli ( question de point de vue) liseré que j'avais mis en bordure de ce blog a disparu miraculeusement ??????
J'avoue patauger joyeusement depuis ce midi à chercher pourquoi il s'est affiché 5 min pour disparaître tout de suite après ... Plus fort d'ailleurs, depuis le bureau tantôt je l'avais, tantôt il disparaissait ... [ je n'ai rien changé aux codes entre temps ... ]
Un informaticien dans la salle ????

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mercredi 9 août 2006

Heureux/se ? ( suite)

Pour rebondir sur le post de Poussi qui elle-même rebondissait sur le mien ( c'est simple non ? ) est ce que je peux dire être heureuse aujourd'hui ... Ou plutôt puis-je légitimement me dire malheureuse ?

Quand on, enfin quand je regarde ma vie actuelle, qu'est ce que je vois ?
- des difficultés matérielles,
- des problèmes relationnels avec mes proches, y compris et surtout Monsieur Mon Ex,
- des soucis de santé liés à mon surpoids ( lui même lié à des problèmes 'psy')
- une fâcheuse tendance à voir les choses en noir 50% du temps ...

Mais je vois aussi
- la chance que j'ai d'avoir un boulot ... certes mal payé mais bon, je pourrais très bien comme nombre d'entre nous pointer aux Assedic ou pire encore,
- le fait d'avoir un toit sur ma tête et mine de rien, bon an, mal an, des factures quasiment toutes payées à la fin du mois et toujours de quoi manger au fond de nos assiettes,
- la présence d'une famille et de quelques amis, certes les tensions existent mais après tout qui n'en connait pas ?
- une santé qu'il m'appartient de rendre meilleure en réussissant à gérer, maitriser mes problèmes de comportement alimentaire, bref, rien de comparable avec la maladie telle que certains d'entre nous la vivent.
- la perspective de longues années encore à vivre pour construire de nouveau,
- une tendance à voir les choses en rose les autres 50% du temps alors que dans un passé encore récent, la proportion était plutot de 75 % de noir pour 25 % de rose ( et encore cela avoisinait davantage le gris clair ...)
- le constat déjà évoqué comme quoi je ne me débrouille pas si mal depuis que j'ai gagné mon 'indépendance'

Et surtout la présence, l'amour inconditionnel de mon rayon de soleil, du plus beau cadeau que la vie m'ait faite, ma fille.

Alors évidemment, il manque quelques pièces au puzzle du bonheur, notamment et principalement celle d'un homme que j'aimerais et qui m'aimerait en retour ... Quant à savoir qui il serait, en l'état actuel des choses, c'est encore vaguement embrouillé ... Homme du passé, homme du devenir ... L'avenir répondra sûrement à cette question ... Mais j'ai l'espoir de le rencontrer ( non je n'écrirai pas 'le retrouver' ... même si ...)

Mais dans un grand élan de lucidité et d'espérance, je crois que non, je ne peux pas me prétendre malheureuse ... Le bonheur n'est pas complet, loin s'en faut mais je m'en approche tout doucement ...

Et puis après tout, j'ai encore du temps devant moi avant de me retourner sur mon passé et de dresser un bilan définitif ...

PS : Et le premier qui me trouve en train de me lamenter sur mon triste sort est prié de me remémorer mes propos du jour ... ;-)

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mardi 8 août 2006

Etre heureux/se ?

Edit du 13/08 à une heure indue :
Jusqu'à maintenant, il y avait à la place de ces quelques lignes, un extrait musical intitulé 'Imbécile Heureux' de Charlélie Couture ...
Ne vous inquiétez pas, je vous épargnerai le pourquoi de la suppression de ce fichier ( une sombre histoire de serveur bloquant l'accès au delà d'un certain volume de upload/download ... que j'aurais bien du mal à retranscrire dans un français à peu près correct compte tenu de l'heure et de mon faible niveau en informatique ...)

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lundi 7 août 2006

Juste histoire de tuer le temps - Episode 2

Après une folle après-midi consacrée à l'édition des factures mensuelles de l'entreprise, je viens de passer un peu de temps à flâner sur le net en quète d'infos sur ma région afin de 'montrer' à quelqu'un vivant très loin d'ici à quoi ressemble mon petit coin de verte montagne et du coup, je ne résiste pas à l'envie de vous indiquer deux liens de sites qui, pour une fois, donnent une jolie image du Jura ...

Voilà à défaut d'avoir été très productive aujourd'hui, j'aurai au moins fait ça ;-)

Juste histoire de tuer le temps ...

Au bureau depuis 8h ... après un réveil en fanfare à 5h30 suite à l'appel d'un chauffeur ... qui avait fait une fausse manip' ( y'a des jours comme ça où j'ai des envies de meurtre sans même avoir posé le pied par terre). Au bureau donc ... Sans l'ombre d'une once de motivation pour faire quoique ce soit, alors je viens partager avec vous mon ennui ( je sais, j'aurais pas dû, c'est trop de bonheur ;-) )
Un soleil magnifique ce matin, une température presque clémente ... Des envies de fermer le bureau et de me tailler prendre l'air ... Des envies de retrouver ma fille et de partir profiter de la plage avec elle ... Des envies de l'appeler, Lui ...
Mais ... Des envies qui resteront au stade de projets non concrétisés et non concrétisables ... ( A tort ou à raison, ça, Dieu_ki_a_surement_mieux_à_faire seul le sait ...)
Allez je vais me refaire un café, ça m'occupera 5 minutes ... Et puis ensuite j'appellerai ma nutritionniste pour prendre rendez-vous, je crois que j'ai besoin de la revoir, histoire de me 'rassurer' et de me recadrer ...

dimanche 6 août 2006

Soulagée ?

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, avoir pris conscience ou plutôt reconnaitre, accepter que j'éprouve toujours des sentiments quasiment inchangés pour J. me procure une sorte de soulagement. Je me sens comme libérée du poids d'un secret ...

Je m'explique, enfin je vais essayer ...

Depuis la rupture, le 4 juillet 2005 ( non je ne préciserai pas que c'était aux alentours de 19h30 ... faut pas exagérer non plus), j'ai toujours nié l'affection que je lui portais, la souffrance que j'endurais. Lorsque j'étais encore en contact avec lui ( puisque plutôt que de le perdre totalement, j'avais accepté l'amitié qu'il m'offrait ( amitié qu'il a zappée quelques semaines plus tard ... par mail ... puisque de toutes façons il a toujours préféré l'écrit pour mettre au clair les choses, c'est bien l'écrit, ça empêche d'avoir les réactions de son interlocuteur, ça épargne toute réponse aux demandes d'explications du destinataire du message ...) ), je passais mon temps à lui répéter que je n'allais pas si mal que cela, que je lui étais presque reconnaissante d'avoir rompu plutôt que de laisser pourrir les choses, que je comprenais qu'il découvre brutalement après 6 mois passés ensemble que finalement il ne m'aimait pas. Quelles foutaises quand même ...

Tout ça pour l'épargner car il ne vivait pas très bien le fait de devoir affronter son image dans la glace quand il réalisait le mal qu'il avait pu me faire ( enfin si j'ai bien compris à l'époque ce qu'il me racontait, aujourd'hui j'ai un doute). Après l'arrêt brutal de notre pseudo amitié, j'ai passé des semaines à pleurer, à me taper la tête contre les murs, à avoir mal à en crever mais uniquement lorsque j'étais seule chez moi, le reste du temps, à l'extérieur, devant ma fille, mes proches, je faisais comme si tout allait bien, j'ai caché à tout mon entourage ma peine, ma douleur et la persistance de mes sentiments.

Le principal intéressé n'a jamais su jusqu'où la douleur a pu me mener, il n'a jamais su que si je n'avais pas eu ma fille, je n'aurais sûrement pas eu le courage de continuer et que j'avais réfléchi au quand et au comment foutre définitivement ce qu'il restait de ma vie en l'air... Puisque la seule fois où j'ai osé lui écrire quelque chose comme quoi je vivais finalement mal cette séparation, j'ai eu en retour un 'je n'avais pas besoin de cela pour me sentir mal etc etc' . Je ne me souviens pas de ma réponse à ce message mais logiquement ça a dû être ( ou aurait dû être) un truc du genre : "Pardon ? J't'aime toi mais t'es sur que t'as la lumière partout? C'est moi qui me fais plaquer, c'est toi qui romps mais faut surtout pas te dire quels dégats tu as causés parce que ca te fait souffrir? et moi j'ai pas mal peut être de voir réduits à néant tous les projets et rêves que j'ai pu faire, projets et rêves dont pour la plupart tu as été quand même l'instigateur ? C'est ce qu'on appelle inverser les rôles et responsabilités, non ?".

Résultat, silence radio total, juste interrompu par ce mail reçu quelques jours plus tard, où il me disait vouloir s'occuper dorénavant de lui seul et cesser de porter la misère du monde sur ses épaules. " Le bureau des pleurs est fermé" a t il dû écrire ... Mais je ne lui ai jamais réservé le rôle d'écoutant bénévole à SOS Poussière d'Etoiles ( mon pseudo pour la petite histoire date de cette époque là) en détresse ... Je ne l'ai jamais considéré comme une béquille ... Je ne l'ai jamais vu comme une porte de secours, comme le remède à tous mes maux ... certes je lui confiais ce qui n'allait pas mais dans un couple d'amants ou d'amis, c'est normal non ?

Bref ...

Toujours est il qu'à force de jouer la comédie, pour lui les premiers jours puis pour ma fille et enfin pour les autres, j'ai fini par y croire, par m'en convaincre. Le temps passant, la rencontre avec Celuiki ont fait disparaître petit à petit la douleur, les larmes et la colère ... Mais j'aurais pu/du admettre bien plus tôt que mes sentiments eux n'avaient pas vraiment évolué ...

Quand on est supposé ne plus aimer quelqu'un, continue t on à avoir le coeur qui bat trop fort dès lors qu'on voit quelqu'un qui lui ressemble ? Pense t on encore à lui quotidiennement, en se disant par exemple ' ben tiens aujourd'hui on est lundi, il est 20 h, il doit être à son entraînement' ? Continue t on à espérer le croiser à n'importe quel coin de rue ? Frôle t on le malaise dès lors qu'on reprend des mois plus tard la route qui mène chez lui ou à proximité ? Manque t on d'avoir une attaque dès qu'on voit la photo de la maison qu'il souhaite vendre dans la presse ? Vérifie t on régulièrement qu'il habite toujours au même endroit ( merci Pag** Jau***) ? Et cerise sur le gâteau appelle t on régulièrement son petit ami du moment du prénom de la personne en question ? ( je ne vous dis même pas les scènes ( quelque peu justifiée quand même) que m'a faites Celuiki à chaque fois ... d'autant qu'entre C. et J. je peux vous garantir qu'il n'y a pas vraiment lieu de confondre ...) . Sans oublier l'épisode du 13 juillet où j'ai "agressé" un homme qui avait le tort de lui ressembler et à qui je plaisais ou celui de la liste msn narré il a quelques temps ... Et ces exemples ne constituent pas un inventaire exhaustif ...

Je me demande aujourd'hui comment j'ai pu prétendre l'avoir oublié, avoir cessé de l'aimer ... C'est ridicule. Certes, ce n'est pas très encourageant, pas très rassurant mais quelque part quel mal y a t il à admettre qu'on aime toujours ... même 13 mois après ? Notre histoire a été synonyme de vrai bonheur pour moi, de retour à la Vie et cet homme, même si je lui en ai voulu à mort parce qu'il a tout foutu en l'air du jour au lendemain, est quelqu'un de bien que je ne regretterai jamais d'avoir croisé . Alors je ne crois pas devoir avoir honte de toujours l'aimer ...

Maintenant, il ne me reste plus qu'à espérer que le fait d'admettre en être toujours amoureuse m'aide à m'en libérer ... Le coté vain et utopique de la chose devrait m'y aider ... A moins que cela ne contribue à l'idéalisation de la relation et de l'homme ...

Soulagée oui ... mais un brin perdue quand même ...

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