mercredi 24 septembre 2008

Problèmes de maths et histoire de temps ...

Sachant qu'une journée de travail oscille aux environs de 9h00,
Sachant que les trajets maison - école - bureau (et inversement) prennent 1 heure
Sachant que le temps des repas (préparation + repas) dure au total en moyenne 2 heures
Sachant que la vaisselle, le minimum syndical 'ménage-lessive- repassage- rangement' occupent 1 heure par jour,
Sachant que certains jours (deux fois par semaine pour l'instant) il faut rajouter les aller-retours au stade pour les entraînements de ma puce (et que bientôt il faudra y ajouter une demi-journée par week-end) soit environ 15 minutes à chaque fois (je ne vous parle pas du temps passé sur place pour cause de 'maman tu restes pour me regarder s'il te plaiiiiiit')
Sachant que promener le chien prend 1/2 h le matin, 1/4 h le midi et pas loin d'une heure le soir,
Sachant que la vérification des devoirs de ma puce prend en moyenne 30 minutes,
Sachant que j'ai besoin d'une demi-heure le matin pour prendre ma douche et m'habiller (et je peux vous garantir qu'en 30 minutes, j'ai pas le temps de faire un brushing ... de toutes manières vu la longueur de mes cheveux, c'est deux heures qu'il me faudrait tant je suis douée avec une brosse et un sèche-cheveux),

Comment faire pour vivre ou simplement prendre le temps de respirer sur une journée de seulement 24 h à moins de rogner joyeusement sur mon temps de sommeil ???

Je sais que mon quotidien est le lot d'une multitude de personnes, mais honnêtement là depuis la rentrée j'ai la sensation de passer mon temps à courir et j'm'effraie quand je réalise que nous ne sommes que le 23 septembre (et que mes prochaines vacances sont pour Toussaint).

Résultat, le week-end, quand ma puce est chez son père je n'ai strictement envie de rien faire, et m'astreins uniquement aux tâches de base et à la corvée des courses hebdomadaires ...

Je devais débuter le yoga ce mois-ci, à raison d'une à deux séances hebdo, mais je vous avouerai que je ne vois même pas comment parvenir à caser cela au milieu de mes journées telles qu'elles sont organisées actuellement ! Va vraiment falloir que je revois tout ça, parce qu'à dormir 5 h par nuit je ne vais pas tenir le choc encore bien longtemps ...

A quand un rallongement de la longueur des jours (genre un passage à 30 heures) ?

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dimanche 21 septembre 2008

La fin du Presque Gendre Idéal ...

Après avoir trouvé toutes les excuses imaginables pour ne pas le voir, après avoir inventé tous les prétextes possibles pour raccourcir nos discussions téléphoniques (je sais, le courage m'étouffe par moments ...), bref après plus d'un mois de cache-cache, j'ai enfin mis un terme à ma relation avec le PGI.

Je lui ai expliqué que tout cela ne nous menait nulle part, que j'avais eu tort de supposer que d'une amitié, d'une complicité pouvait naître autre chose, que j'avais envie de davantage, que je m'ennuyais dans cette relation qui tournait en rond ...

Il a plutôt bien pris les choses, semble-t-il. Et à vrai dire il s'y attendait un peu vu qu'il n'est quand même pas naïf au point de ne pas avoir remarqué un "léger" changement de comportement de ma part.

Je suis enfin en accord avec moi-même, sur ce sujet là au moins (il faut bien commencer par quelque chose). J'ai voulu croire qu'il pouvait m'apporter tout ce que ne m'apportait pas Ma Météorite, (sécurité, présence, assurance) j'avais tort et je m'enferrais dans une relation où je faisais semblant en permanence et où une fois de plus j'étais celle qu'on voulait que je sois et non celle que je suis ou aspire à être.

Mais je dois avouer qu'effectivement il aurait été (plus) facile de le garder, de continuer de m'illusionner, de persister à refuser de voir la vérité en face ...

Ni regrets, ni remords ...

Prochaine étape : Réussir à régler une fois pour toutes le cas 'météorite' ... Et là, ça risque d'être beaucoup plus difficile, le coeur (et le corps) ayant des raisons que la raison ignore .... Mais si je veux (continuer d') avancer, je n'aurai pas d'autre choix que de mettre également un terme à cette relation ... Sauf si je voulais et pouvais continuer à me contenter de fragments de bonheur, de bribes de temps évidemment. Et ça, je doute que cela soit dans mes cordes aujourd'hui et encore bien plus demain & les jours d'après.