Internet me surprendra toujours ....

Voici un "chat" que j'ai eu cet après midi ... ( garanti 100 % véridique, c'est ça le drame ;-) )

Lui : Bonjour ca va ?
Moi : Bonjour, bien merci et toi ?
Lui : oui aussi. tu ch un h ?
Moi : je cherche un h ??? c'est à dire ?
Lui : tu cherches un homme ?
Moi : Pour quoi faire ? le ménage ? la cuisine ? le repassage ? un homme de mains ? un homme de paille ?
Lui : à toi de me dire !
Moi : Et pourquoi devrais je absolument chercher quelqu'un ? J'peux pas venir sur un chat juste pour le plaisir de discuter ? A vrai dire, à part chercher mon parapluie égaré hier, je ne cherche rien ...
Lui : c curieux de venir ici un jour de congés pour rien
Moi : Ah parce qu'on peut venir pour rien les autres jours ?
Lui : si on est au boulot oui
Moi : Ah bon ... Théorie avant gardiste s'il en est mais bon ...
Moi : voire surréaliste ...
Lui : tu as des petits pieds ?
Moi : Cherchez le rapport ...
Lui : alors ?
Moi : 45 fillette, et encore on me les a bandés sinon je pense que je ferais un bon 48 ...
Lui : ok. donc t'as msn ?
Moi : Donc j'ai msn ? Non, mon 45 fillette et moi meme n'avons pas msn.
Lui : t'as pas de cam alors ?

- Kaleido a quitté le chat -

Même pas eu besoin de lui botter l'arrière train, il a fini par partir tout seul ;-)
Mais franchement, il y a des jours où je me dis que je dois être un aimant à tordus ... Celui ci était un gentil tordu ou un incompris, n'empêche que je me demande parfois où sont les gens sensés sur le net ...

Réouverture de la ménagerie ...

Melles "Je suis une grande fille du haut de mes 1m25" et "Poussière d'Etoiles" ont le plaisir de vous annoncer que le Sieur Simba, chat de gouttière de son état a regagné ses pénates ce mardi 23 mai 2006 ... Sans l'ombre d'une blessure, Monsieur dort depuis son retour ...
Quant à Monseigneur Tango de chez Golden Retriever, l'idée de le voir rejoindre une autre famille d'accueil a fait son chemin ... pour être abandonnée définitivement. Monsieur a en effet une conduite particulièrement exemplaire depuis près d'une semaine, à la surprise générale ( enfin surtout la mienne). Plus de poubelles renversées, plus de pleurs quand il reste seul [ finalement la patience et les quelques trucs que tu m'as donnés Océane ont apparemment fini par payer ... OUF ]
Bref, sur un point de vue strictement animalier, tout baigne ...


Pour le reste, je suis pour ma plus grande joie et contre toute attente en week end depuis 18 heures ce soir ...
Voilà pour les bonnes nouvelles ... Pour les autres ( les moins bonnes en somme), on verra ça plus tard ... ou on ne verra pas du tout d'ailleurs.

Peur d'être heureuse ?

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve - Jane Birkin

Après avoir lu le dernier post d'Océane ( et m'être une fois de plus reconnue dans ses écrits), c'est la musique qui m'est venue à l'esprit ...
On m'a souvent reprochée de ne pas aller jusqu'au bout, de m'arrêter avant de parvenir à un but ... Et effectivement, très souvent, alors que je suis à deux doigts de parvenir à ce que je souhaite ardemment depuis des mois, je fais THE erreur à ne pas commettre.
Un exemple ? Je clamais sur tous les tons, tous les modes que mon rêve était de devenir juge ... Eh bien j'ai tout laissé tomber juste avant de pouvoir passer le concours ... Un autre exemple ? J'ai crié haut et fort que mon premier régime allait être le premier et le dernier, que mes 40 kilos perdus, jamais je ne les reprendrais, ma nutritionniste à ce moment là m'a interdit ( vi vi vi ) d'arrêter de fumer parce que j'étais trop 'fragile', eh ben je n'en ai fait qu'à ma tête, résultat, non seulement j'ai repris plus de la moitié des kilos perdus mais en plus j'ai repris le tabac voilà un peu plus d'un an ...
Et des exemples de cet ordre, j'en ai par dizaines ... Comme si j'avais peur de réussir, comme si je craignais d'être heureuse et satisfaite. Alors forcément, je me plante, je me mets en situation d'échec et résultat, je peux me plaindre pendant un p'tit moment ... Tellement plus facile finalement quand on y pense d'être celle qui n'y arrive pas, au moins on ne risque pas d'être déçu, de prendre un risque quelconque ...

Quelques vers de Louise Labé ...

Je vis, je meurs: je me brûle et me noie,
J'ai chaud extrême en endurant froidure;
La vie m'est et trop molle et trop dure,
J'ai grands ennuis entremélés de joie.

Tout en un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure,
Mon bien s'en va, et à jamais il dure,
Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être en haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.

( extrait de "Sonnets")