Une mère ...
( juste parce que je trouve ce texte magnifique ... et rien d'autre ...)
Une mère,
Ca travaille à temps plein, ça dort un œil ouvert
C’est d’garde comme un chien
Ça court au moindre petit bruit, ça s’lève au petit jour
Ça fait des petites nuits.
C’est vrai, ça crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse, au prix de sa beauté.
Une mère,
Ça fait ce que ça peut, ça ne peut pas tout faire,
Mais ça fait de son mieux.
Une mère,
Ça calme les chamailles
Ça peigne d’autres cheveux que sa propre broussaille
Une mère,
C'est plus comme les autres filles,
Ca oublie d'être fière,
Ca vit pour sa famille,
Une mère,
Ca s'confine au bercail
C'est pris comme un noyau dans le fruit de ses entrailles ...
Une mère,
C’est là qu’ça nous protège
Avec les yeux pleins d’eau, les cheveux pleins de neige
Une mère,
A un moment, ça s’courbe, ça grince quand ça s’penche
Ça n’en peut plus d’être lourde
Ça tombe, ça se brise une hanche
Puis rapidement, ça sombre
C’est son dernier dimanche
Ça pleure et ça fond à vue d'oeil
Ça atteint la maigreur des plus petits cercueils
O bien sûr, ça veut revoir ensemble toute sa progéniture entassée dans sa chambre
Et ça fait semblant d’être encore forte
Jusqu’à c’que son cadet ait bien fermé la porte
Et lorsque, tout’ seule ça se retrouve
Ça attend dignement qu’le firmament s’entr’ouvre
Et puis là, ça se donne le droit
De fermer pour la première fois les deux yeux à la fois…
Une mère,
Ca ne devrait pas partir
Mais on n'y peut rien faire, mais on n'y peut rien dire...
Une mère ...
( L. Lemay)
Une mère,
Ca travaille à temps plein, ça dort un œil ouvert
C’est d’garde comme un chien
Ça court au moindre petit bruit, ça s’lève au petit jour
Ça fait des petites nuits.
C’est vrai, ça crève de fatigue
Ça danse à tout jamais une éternelle gigue
Ça reste auprès de sa couvée
Au prix de sa jeunesse, au prix de sa beauté.
Une mère,
Ça fait ce que ça peut, ça ne peut pas tout faire,
Mais ça fait de son mieux.
Une mère,
Ça calme les chamailles
Ça peigne d’autres cheveux que sa propre broussaille
Une mère,
C'est plus comme les autres filles,
Ca oublie d'être fière,
Ca vit pour sa famille,
Une mère,
Ca s'confine au bercail
C'est pris comme un noyau dans le fruit de ses entrailles ...
Une mère,
C’est là qu’ça nous protège
Avec les yeux pleins d’eau, les cheveux pleins de neige
Une mère,
A un moment, ça s’courbe, ça grince quand ça s’penche
Ça n’en peut plus d’être lourde
Ça tombe, ça se brise une hanche
Puis rapidement, ça sombre
C’est son dernier dimanche
Ça pleure et ça fond à vue d'oeil
Ça atteint la maigreur des plus petits cercueils
O bien sûr, ça veut revoir ensemble toute sa progéniture entassée dans sa chambre
Et ça fait semblant d’être encore forte
Jusqu’à c’que son cadet ait bien fermé la porte
Et lorsque, tout’ seule ça se retrouve
Ça attend dignement qu’le firmament s’entr’ouvre
Et puis là, ça se donne le droit
De fermer pour la première fois les deux yeux à la fois…
Une mère,
Ca ne devrait pas partir
Mais on n'y peut rien faire, mais on n'y peut rien dire...
Une mère ...
( L. Lemay)
Libellés : Petits et grands bonheurs de la vie quotidienne ...