Noir c'est noir ...

... et pourtant il y a toujours de l'espoir ...
En deux jours, j'ai pris tout un tas de vérités en pleine face, c'est bien simple, j'ai l'impression de m'être fracassée la tête contre un mur en parpaings ... ( ndlr : un mur autrement qu'en parpaings, faut déjà chercher)
Et dans le même temps, en dépit de mon moral plus que vacillant, j'ai un p'tit truc en moi qui continue de brûler, de me dire que tout n'est pas fichu ...
Hasard, coïncidence, ma route vient de recroiser celle de quelqu'un qui a beaucoup compté pour moi, fort brièvement, voilà un an ( la personne que j'avais évoquée dans mon tout premier post, effacé depuis sur un coup de colère).
D'autres petits trucs souriants, gais me sont arrivées ce soir et finalement je vais aller me coucher, certes tardivement, mais en me sentant "pas si mal que ça" ...
Et cela, je le dois à quelques personnes qui ont su être là à leur façon ... Je leur en suis reconnaissante ... Surtout à deux d'entre elles ( elles se reconnaitront si par hasard elles passent dans les parages ...)
Bref, toujours en chantier, permis de démolir périmé, permis de construction en cours ...

Tristesse ...

Journée comme tant d'autres, insipide ... Début de soirée excessivement difficile ... Le coeur serré, les larmes qui coulent, l'impression de se fourvoyer depuis si longtemps et d'être passée à côté de l'essentiel ... Avoir tout foutu en l'air sans même s'en rendre compte et devoir en payer aujourd'hui le prix fort.
Je croyais que seuls les dimanches soirs étaient synonymes de coup de blues ... A priori le mardi, ca marche pas mal aussi, sauf que là, c'est plus profond, plus douloureux et beaucoup plus définitif ...
Et c'est ainsi qu'on se retrouve seule devant son clavier, à ne plus savoir comment on s'appelle, ni où on habite ... A se détester et à en vouloir à la Terre toute entière alors que finalement on ne peut s'en prendre qu'à soi ...

Vivement demain ...