samedi 5 août 2006

Lendemains qui déchantent ...

Après une semaine plus que compliquée entre la reprise du rythme du boulot et le maintien de mon rythme de sommeil quelque peu décalé des vacances, j'ai diné hier soir en compagnie d'un homme charmant, soirée plutôt agréable, un repas délicieux et ... consommation excessive d'alcool ( ca devient récurrent, je sais ...) . Une fois de retour chez moi pourtant fatiguée, j'ai eu une longue conversation téléphonique avec un ami ( en l'occurence, j'ai fini par me coucher à 6 h ce matin). L'alcool a toujours eu sur moi, comme sur tant d'autres, des effets désinhibants même si j'étais encore tout à fait lucide. Alors forcément, je me suis laissée aller à quelques confidences sur mon passé proche et récent, à déballer tout un tas de choses que j'ai finalement sur le coeur depuis des mois mais que je taisais.

Et les réponses, réactions de mon ami ont mis en évidence des choses qui ne me plaisent pas du tout ... Mais alors vraiment pas ...

Parce que figurez vous que j'ai un peu ( euphémisme) de mal à accepter que bien qu'ayant été convaincue du contraire au cours de ces derniers mois ( ou ayant tout fait pour) , je sois toujours profondément attachée ( l'expression employée par mon ami était en fait 'encore folle amoureuse') à cet homme du passé, cet homme que j'idéalise encore tellement, cet homme qui m'avait tant redonné goût à la vie, cet homme sorti de ma vie pour ne plus y revenir ...

A la question ' et s'il revenait demain que ferais tu?' , je n'ai pas su répondre autre chose qu'un pitoyable ' je ne me poserais pas de question, je lui ouvrirais ma porte' ...

C'est la première fois en un an que j'ose dire tout haut que je n'ai fait que cela, depuis la rupture, attendre qu'il revienne, que j'admets penser à lui quotidiennement, que je reconnais avoir décroché mon téléphone des centaines de fois pour l'appeler sans jamais oser le faire par respect du choix qu'il a fait en coupant les ponts, que j'avoue que pas un homme ( même Celuiki) ne croise ma route sans que je ne le compare constamment à lui, que j'avoue avoir menti à tout le monde y compris et surtout à moi même en disant que tout cela était une affaire classée car même si la douleur s'est estompée, que les larmes ont cessé, que la rage, la colère, la rancoeur ont disparu, même si j'ai dans l'espoir de passer à autre chose, même si j'ai essayé de passer à autre chose durant quelques mois, son départ a laissé un trou béant, un manque incroyable, un vide que rien ni personne n'a réussi à combler jusque là.

J'ai été convaincue dès que j'ai croisé son regard que c'était l'homme de ma vie ... Et c'est une conviction dont je ne parviens pas apparemment à me défaire ...

13 mois se sont écoulés et mes sentiments sont toujours là ... Comment fait on pour cesser d'aimer ? A quand une invention qui permettrait d'effacer tout souvenir dérangeant, de retirer tout vain espoir ?

Retour à la case départ sans toucher le pactole ...

Pfff ça va durer encore longtemps ce cirque ???

C'est décidé, à partir de ce soir, je ne bois plus que du soda ... Les lendemains sont trop difficiles ... Où est passée l'époque où j'avais l'alcool gai ? Maintenant, c'est systématique, mon moral évolue de manière inversement proportionnelle à la progression du taux d'alcool que j'ai dans le sang ... Quant aux heures qui suivent mon réveil, elles sont à la fois synonymes de maux de tête et de profonde mélancolie ... Génial pour démarrer le week end !

Et puis tant que j'y suis, toi, là haut, si tu pouvais faire quelque chose pour que cesse cette foutue pluie ... Y'en a marre ... Les pieds dans l'eau c'était sympa quand c'était à la plage, que l'eau était salée et à 25°... mais là sous un ciel plombé avec 13° de température moyenne dans l'air, j'trouve ça moyennement drôle.

PS 'Et le spectacle continue' : Histoire de parfaire le tableau, Celuiki est rentré de son périple cette nuit ... et devinez qui il a appelé en premier ? :(

Libellés :

mercredi 2 août 2006

Comment risquer de gâcher une amitié ...

J'ai reçu ce matin une carte postale de ma meilleure amie qui passe ses vacances en Sicile ... Ravie d'avoir un p'tit mot d'elle, moi qui n'ai pas été fichue d'écrire la moindre ligne même au dos d'un timbre poste durant mes congés, je commence ma lecture. Et là, surprise, sur un coin de la carte une petite annotation " Grande nouvelle : bébé prévu fin décembre" ...

Stupéfaction et étonnement ...

Calcul rapide, un accouchement fin décembre signifie qu'elle est enceinte de trois mois ... Là une question idiote qui me vient à l'esprit ' mais pourquoi ne m'en a t elle pas parlé lors de notre dernière discussion ?'
Et comme chacun le sait, à question idiote, réponse stupide de mon esprit encore embrumé:
' Banane, parce que tu ne l'as jamais rappelée depuis sa venue ici en avril ...'

Ca fait donc plus de trois mois que je n'ai pas donné signe de vie ( elle, de son coté, a essayé de me joindre par mail, sms ou messages sur mon répondeur) à quelqu'un qui compte énormément pour moi ... Et ce, sans l'once d'une excuse valable ! Hormis celle ( très bateau) de la rapidité avec lequel le temps file et celle plus vraie de ma tendance à me couper de plus en plus du monde extérieur dès mes journées de travail et mon role de maman terminés pour rejoindre ma bulle peuplée de bouquins, de musique, de films et accessoirement de connexions sur le net.

Inexcusable ...

J'ai honte :(

J'ai répondu aussitôt à sa carte par un mail et me suis jurée de l'appeler dès son retour sur Lyon ... J'espère qu'elle ne m'en voudra pas trop de l'avoir laissée ainsi tomber !

Toujours est il que lorsque je me plains de mon absence de vie sociale, je ferais peut être bien d'y réfléchir à deux fois parce que mes véritables amis ne sont pas très nombreux alors si en plus, je zappe ceux et celles qui sont là, ça va être Gobi ou le Sahara en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ...

Espérons que cela me serve de leçon ...

PS kinarienavoir : Que tout le monde se rassure , la reprise du travail lundi a été épouvantable ... Et ma fille me manque ...

dimanche 30 juillet 2006

Les meilleures choses ont une fin ...


9 jours durant lesquels j'ai pu pester contre la chaleur ambiante ...
9 jours durant lesquels j'ai dû subir la foule sur la plage ( oui je sais, la vie est dure ;-) )
9 jours durant lesquels j'ai pu souffler mes 34 bougies ...
9 jours durant lesquels j'ai pu me gaver de fruits et légumes de 'pays' ...
9 jours durant lesquels j'ai pu oublier réveil et téléphone ...

et surtout

9 jours durant lesquels j'ai pu profiter de la présence de ma fille, sans aucune contrainte d'aucune sorte
9 jours durant lesquels nous nous sommes vraiment retrouvées, elle et moi ...

Bref 9 jours bien trop courts ...

Et demain retour à la vie quotidienne ...

Beurk ! J'veux pas retourner bosser !!!