"La jalousie
Te crèvera le cœur
Tu attends, tu guettes
Tu épies tu pleures"
Rita Mitsouko
On m'a toujours enseigné que la jalousie était un vilain défaut ... et jusqu'à récemment, ce n'était pas le genre de sentiment que j'avais pour habitude de ressentir. Alors pourquoi faut il que depuis quelques semaines j'éprouve cette sensation dès lors que "Celui qui" n'est pas là, me parle des amies qu'il cotoie, des filles qu'il croise ? J'ai toujours crié haut et fort qu'être jaloux c'était ne pas avoir confiance en l'autre mais aussi et surtout en soi. J'en suis toujours convaincue mais voilà aujourd'hui cela me tombe dessus ! En dépit d'un énorme problème de manque d'assurance, d'absence de confiance en moi ( mais je me soigne ... ou j'essaie) , je n'ai jamais douté des sentiments de l'Autre à mon égard , l'Autre pouvait bien voir des amies, ne pas me raconter par le menu ses journées, ne pas me répéter à longueur de journée qu'il était fou de moi, cela m'était (presque) égal, j'avais au fond de moi la certitude ( ou quelque chose qui y ressemblait) qu'il m'aimait et que rien ne pouvait arriver. Tout cela était vrai ... jusqu'à CETTE relation née il y a quelques semaines. Alors effectivement, "Celui qui", pour l'instant, trouve cela charmant - d'autant que Monsieur est lui même du genre possessif et un brin jaloux - mais j'ai comme un doute sur le fait que cela l'amuse indéfiniment de me voir virer du blanc au vert dès qu'il parle ... ou pire dès qu'il ne parle pas de ce à quoi il occupe son temps en mon absence ( et vu qu'on ne se voit pas quotidiennement, il y en a des moments où je suis absente ...) .
** secouage de neurones ** ( oui oui, avec un 's' ...)
A bien y réfléchir ... Ceci est ma première 'vraie' relation depuis ma rupture avec le charmant monsieur que j'ai eu le tort de considérer comme la personne avec laquelle je passerais les 50 prochaines années. Les historiettes de ces derniers mois ( je rappelle que le pluriel est obligatoire dès lors qu'on dépasse "1" ... ) n'étaient que des illusions dans lesquelles je me noyais une heure, un jour, une semaine. Là, les choses sont un brin ( euphémisme) différentes et tandis que je cherche une explication forcément emmêlée, peut être ma crainte d'être trompée, abandonnée est elle tout bêtement la résultante des causes de ma dernière rupture ...
Il est des moments où je me demande pourquoi je cherche toujours les complications quand les choses sont limpides ... ou presque !
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