jeudi 30 mars 2006

La valse hésitation ...

Une relation peut elle survivre à l'éloignement géographique et à la rareté des moments passés ensemble ?

J'avoue qu'après la conversation que j'ai eue avec "celui qui" tout à l'heure, je commence à en douter sérieusement ... En quoi une histoire naissante, au moins récente ( trois mois à peine) peut elle résister à des semaines passées loin de l'autre ? Je sais que je voulais y aller 'doucement', ne rien précipiter mais là, franchement c'est plutôt de l'immobilisme ...

Et ça aurait légèrement tendance à m'agacer un tout p'tit peu ... Comment ça 'beaucoup' ? Euh ... Oui, bon d'accord, j'avoue, ca m'agace ENORMEMENT !

Mais je peux garantir que sur ce coup là je relativise ... Enfin j'essaie.

mercredi 29 mars 2006

Des nouvelles du front ...

Début de semaine laborieux avec son lot de tensions professionnelles, en l'occurence l'embauche d'une personne pour me seconder ou me remplacer en cas d'évolution de mon poste ... enfin bref l'embauche de quelqu'un avec qui je n'ai aucun feeling et que je vais devoir supporter 8 heures par jour à compter du 1er avril. Il est des jours où je me demande vraiment ce qu'il y a de pourri dans le système français pour qu'une société choisisse d'employer quelqu'un en fonction des aides retouchées et non des compétences dont le candidat dispose ...
Sur le plan strictement personnel, c'est le retour si peu espéré de l'insomnie sans doute liée aux contretemps financiers et aux multiples questions qui trottent dans mon esprit par rapport au devenir de ma relation avec 'Celui qui' ... Bref, depuis dimanche j'ai du aligner royalement 9 heures de sommeil. Autant dire que je suis un brin énervée et que du coup, j'ai un p'tit peu de mal à relativiser les quelques évènements qui jalonnent mon quotidien ...
Ca ressemble fort à un cercle vicieux tout ça ... Mal vivre les tensions, ne pas dormir, être davantage stressée, encore plus mal dormir ...
Ces petits comprimés miraculeux à base de plantes que je reprends depuis plusieurs semaines, je vais peut être les acheter par palettes finalement ... ;-)

Mais sinon tout va bien ... A force de le répéter, je vais finir par m'en convaincre ... si, si, je vous assure ...

dimanche 26 mars 2006

Le temps file ...

... décidément trop vite ...
Je viens de vérifier les devoirs de ma fille et ô surprise, me voilà partie à lui faire réciter les conjugaisons de différents verbes ... déjà que j'avais été sidérée de constater qu'elle apprenait certaines tables de multiplication il y a quelques semaines de cela.
Bon sang, il me semble que c'était hier qu'elle attaquait sa première année de maternelle ...
Et vous allez voir que ca va être demain qu'elle me demandera la permission de minuit ! ;-)

En attendant, nous allons aller profiter du soleil et du ciel bleu pour faire du roller ... Enfin surtout elle, parce que moi je me contente de la regarder et de m'inquiéter à l'idée qu'elle se fasse mal ...

Vous avez dit mère poule ?

Lâcher du lest ...

Selon la psy que voit ma fille, il conviendrait que je diminue un peu la pression que je fais peser sur les épaules de C. A force de la vouloir presque parfaite, il semblerait que je lui en demande trop ... Mais n'est ce pas le point commun de tous les parents que de vouloir que leurs enfants soient "au top" ? Est il si anormal que cela d'exiger qu'elle travaille bien à l'école, qu'elle soit respectueuse envers les autres ( y compris envers moi), qu'elle soit un minimum autonome ( à savoir qu'elle comprenne enfin par exemple que le linge sale, c'est dans la corbeille à linge qu'on le met et non en vrac au milieu de sa chambre)?
J'ai parfaitement conscience qu'il y a des priorités mais je n'ai malgré tout pas l'impression d'être une véritable marâtre sans cesse sur son dos en train de lui dire 'ne fais pas ci, fais comme ça'. J'ai même la sensation souvent d'être un brin trop laxiste ( impression confortée par mon ex qui ne cesse de dire que je suis incapable de "tenir" ma fille, forcément chez moi ce n'est pas "marche ou crève" ... je ne lui colle pas de claque si elle n'obéit pas à la première "injonction", j'essaie de privilégier ce qui m'a manqué, en l'occurence le dialogue au risque de tomber parfois dans le compromis. Cela ne m'empêche pas de la punir de temps à autres et je dois l'avouer de lui coller une claque à de rares occasions)
Autre remarque de la psy : C. est trop dans l'affectif ... Ce qui expliquerait qu'elle puisse avoir par moments des propos comme 'je préfèrerais mourir' puisque la moindre remarque la touchant un tant soit peu peut lui donner l'impression que le monde s'écroule.
Mais franchement comment peut on changer cela ? J'avoue retourner tout cela dans ma tête depuis 8 jours et ne pas voir ce qu'il convient de faire.
Je reproche encore aujourd'hui à mes parents de ne pas avoir su me montrer qu'ils m'aimaient, de ne me l'avoir jamais dit. Par opposition, par crainte qu'un jour elle ne me le reproche peut être, je répète souvent à ma fille que je l'aime. Devrais je cesser de lui dire ou moins le lui dire afin que lorsque je la réprimande elle n'ait pas l'impression que je ne l'aime plus ou que je l'aime moins ? Ca me semble ridicule ... Combien d'entre nous sont capables de s'énerver après leur môme parce que ce dernier a franchement abusé et de le réprimander en ajoutant 'mais ca n'empeche pas que je t'aime' ... Personnellement j'en suis incapable, même si je m'efforce de ne pas laisser mes propos ( trop) dépasser ma pensée sans y réussir parfois ( je vous épargnerai le sentiment de culpabilité lié à ces débordements d'énervement et/ou de mauvaise humeur).

Bref il y a du boulot !

Sigmund, Françoise ... Au secours !